Une société offshore en Tunisie est une société extraterritoriale, c’est-à-dire elle est enregistrée à l’étranger dans un pays où le propriétaire ne réside pas.
Cependant, contrairement aux filiales d’entreprises internationales, ces entreprises n’exercent pas d’activités économiques dans leur pays d’origine ou elles sont domiciliées.
Une telle structure a ses avantages et certaines limites qu’on découvrira ensemble au travers de cet article.
1. C'est quoi une société offshore
Les sociétés offshore sont des sociétés qui ne sont pas autorisées à avoir des affaires dans leur pays de résidence. Les sociétés onshore, quant à elles, exercent des activités économiques dans le pays où elles sont enregistrées.
Ce type de société non résidente peut bénéficier d’un ensemble d’avantages fiscaux étrangers.
La constitution d’une telle société est reconnue comme une démarche d’optimisation fiscale
2. Les bénéfices de posséder une société offshore en Tunisie
Certains peuvent être surpris, mais créer une société offshore en Tunisie offre de multiples avantages, et cette démarche peut être réalisée en toute transparence.
En réalité, la Tunisie entretient des relations particulières avec beaucoup de pays et offre aux sociétés offshores un traité de non double imposition. Cela permet aux entrepreneurs de transférer les bénéfices avec une fiscalité favorable. En effet c’est un accord réalisé entre les pays maghrébins, européens, et la Tunisie.
En fait, lorsque vous créez une société offshore en Tunisie, vous pouvez être exonéré de la TVA sur tous les paiements depuis l’étranger. Le taux d’impôt sur les bénéfices qui doit être payé est de 15 %, ce qui est considéré comme un chiffre très prometteur.
Il convient aussi de dire que pour démarrer une telle entreprise, il faut avoir au minimum une seule personne dont le capital initial doit être d’au moins 350 euros et que le coût salarial est beaucoup plus inférieur à celui pratiqué en Europe.
De plus, l’enregistrement de la société peut être effectué en 5 jours ouvrables et le secret bancaire est respecté par la loi.
Les dirigeants non salariés sont aussi exonérés de cotisations de sécurité sociale, d’impôt sur le revenu et de la possibilité de rapatrier les dividendes et les intérêts.
3. Les inconvénients des sociétés offshore
En outre, les entreprises locales peuvent être concurrencés par Les sociétés offshore tunisiennes si elles décident de vendre leurs marchandises, sur le marché local.
4. Qui a intérêt à créer une société offshore et pourquoi ?
Les sociétés offshore sont une alternative idéale pour les entreprises qui subissent trop de charges et qui sont dans l’incapacité de bien payer leurs employés. En fait, une cotisation élevée à la sécurité sociale peut empêcher une entreprise d’embaucher de nouvelles recrues essentielles au développement de son activité.
Les entreprises qualifiées pour former une entité offshore doivent être principalement exercées dans le domaine industriel, prestation de services , commerce international
5. Les procédures de création d’une société offshore en Tunisie
Les procédures à entreprendre pour la création d’une société offshore en Tunisie n’exigent réellement pas un gros investissement. En fait, le fondateur d’une telle entreprise ne payera des impôts, ou autres types de charge que lorsqu’il commence à réaliser des bénéfices.
Les sociétés étrangères souhaitant s’implanter en Tunisie peuvent avoir l’aide des sociétés de domiciliation. Ce genre de structure peut prendre en charge la mise en œuvre juridique du business et la création du statut de société offshore.
Ce processus prend en charge l’enregistrement du projet, la demande d’une carte d’identification fiscale, la soumission au tribunal et l’enregistrement au registre du commerce de la société.
Il est à noter que le centre de domiciliation d’entreprise peut vous aider à trouver des bureaux, à créer des cartes de visite et des logos, et même à mener des études de marché financières et prédictives pour mettre votre projet sur la bonne voie.
une variété de domaines d’activité des sociétés offshore est acceptée par le gouvernement tunisien, y compris les services informatiques, et l’exportation, les sociétés de conseil, les centres d’appel, néanmoins les activités suspectes à ressources douteuses dont il est difficile de retracer les flux de trésorerie sont rejetées.